Du 24 au 27 novembre 2008 s'est tenu à Lyon l'un des plus grands salons IT réservés aux professionnels, qu'ils soient chefs d'entreprise, chercheurs, Professeurs ou Commissaires européens. Son nom: ICT 2008. En tant qu'ingénieur de recherche, j'ai eu l'occasion d'y participer afin de représenter mon employeur et le fruit de son investissement au sein de grands projets européens. Au coeur du moderne et accueillant Centre de Congrès de Lyon, j'ai eu l'occasion de me ballader de palais en palais, de zones en zones et de technologies en technologies (lorsque je n'étais pas coincé à mon stand dédié à la sécurité des grilles).
De nombreuses innovations étaient présentées parmi les stands agencés par thèmes technologiques ou applicatifs, tous cependant centrés sur l'informatique. On retrouvait des espaces consacrés à l'informatique écologique, à la robotique, aux chaînes de production, à l'enseignement assisté, aux projets européens, aux projets internationaux ou encore aux systèmes embarqués. J'ai pu ainsi observer quelques jolies démonstrations, comme l'enseignement de la médecine assisté par une manette Wii, la communication intelligente entre deux voitures, l'interaction d'un robot avec un être humain, le tracking de visages à partir d'un flux vidéo ou encore la décentralisation de l'exécution d'un programme sur des grilles de calcul.
D'emblée, je parcourais en long et en large les allées du salon à la recherche de projets impliquant des technologies 3D, voire des projets de jeux vidéo. Ma soif de curiosité fut vite étanchée, tant j'ai pu croiser de stands extraordinaires démontrant l'incroyable potentiel des techniques 3D dans l'informatique moderne et dans le visage qu'elle prendra d'ici quelques années. J'étais excité et soulagé à la fois: oui, les techniques 3D ont énormément de potentiel, et nous sommes loin d'avoir passé en revue toutes les possibilités que celles-ci offrent à l'industrie, à la science, à l'enseignement et au divertissement. Parmi ses nombreux services, la 3D sert avant tout l'image, pour le plaisir des yeux ou pour apporter un complément visuel. Ainsi, la télévision en trois dimensions fit parler d'elle à ICT 2008. Sans avoir recours à des lunettes chromatiques (un verre rouge et l'autre vert), 3D4YOU démontrait qu'il est désormais possible de visualiser sur tout type de télévision une image possédant un relief, fournissant une réelle impression de profondeur et d'immersion... dans un monde en trois dimensions. Cette technique est rendue possible grâce à l'apparition récente de caméras 3D, ou caméras "Z" qui permettent de filmer une scène tout en sauvegardant la profondeur des objets qui la composent. Cette technique de visualisation en relief permet aussi de regarder un objet à la télévision sous différent angles, alors que l'image reste fixe. Selon la position de l'observateur par rapport à l'écran, l'objet sera vu différemment. C'est ce que proposait Holografika.
Je pourrais m'arrêter là, mais la 3D ne sert pas qu'au plaisir des yeux, elle est aussi fonctionnelle ou accessoire dans d'autres techniques. Par exemple, un stand démontrait un programme de réalité augmentée, où un arbre 3D était intégré dans le décor, lorsque l'on contemplait celui-ci depuis un écran de télévision. Souhaitant montrer que la réalité peut également être augmentée par le son, les concepteurs de ce projet louaient verbalement la beauté de l'arbre ou le noyaient d'insultes, ce qui avait pour effet de modifier son apparence. Et ces projets de recherche français, quels projets! Tant le Laboratoire d'InfoRmatique en Image et Systèmes d'information (LIRIS) que le Cluster Imaginove possèdent des projets en imagerie et techniques 3D motivants et au potentiel démonstratif ô combien puissant! Au milieu de ceux-ci, deux projets ont tout particulièrement retenu mon attention, puisque leur application touche directement le domaine des jeux vidéo. GENAC 2 se penche sur la génération procédurale de contenus pour les jeux vidéo: rochers, montagnes, arbres, lacs, terrains, tous sont générés par les algorithmes intelligents développés au sein de ce projet. GeoMod permet quant à lui de modéliser avec précision des objets de la vie réelle, pour les transformer en meshes 3D intégrables dans des applications. Ces objets de la vie de tous les jours sont scannés à l'aide de lasers et reconstitués à l'aide de milliards de facettes.
Je n'ai pas la prétention de décrire tous les stands technologiques découverts lors du salon ICT 2008, et j'en passe probablement beaucoup. Cependant, j'aime à insister sur la valeur ajoutée des technologies 3D. Même dans l'enseignement, ces techniques commencent à s'intégrer. Spiral, la plateforme e-learning de l'Université Claude Bernard Lyon 1, démontrait même comment elle utilise un nunchuck Wii pour permettre aux étudiants de visualiser sous toutes les coutures différentes parties de l'anatomie humaine. Parties qui étaient, bien entendu, modélisées en 3D.
La jolie ville de Lyon a rempli son rôle en cette fin glaciale de novembre, me permettant de confirmer mon attrait pour les technologies 3D ainsi que leur potentiel. Lyon, capitale technologique, m'a fait découvrir de nombreux projets intéressants tout en me laissant approcher un peu plus mon rêve, qui remplit ce soir là mes songes, bien calé au fond d'un petit bouchon douillet et bondé.
De nombreuses innovations étaient présentées parmi les stands agencés par thèmes technologiques ou applicatifs, tous cependant centrés sur l'informatique. On retrouvait des espaces consacrés à l'informatique écologique, à la robotique, aux chaînes de production, à l'enseignement assisté, aux projets européens, aux projets internationaux ou encore aux systèmes embarqués. J'ai pu ainsi observer quelques jolies démonstrations, comme l'enseignement de la médecine assisté par une manette Wii, la communication intelligente entre deux voitures, l'interaction d'un robot avec un être humain, le tracking de visages à partir d'un flux vidéo ou encore la décentralisation de l'exécution d'un programme sur des grilles de calcul.
D'emblée, je parcourais en long et en large les allées du salon à la recherche de projets impliquant des technologies 3D, voire des projets de jeux vidéo. Ma soif de curiosité fut vite étanchée, tant j'ai pu croiser de stands extraordinaires démontrant l'incroyable potentiel des techniques 3D dans l'informatique moderne et dans le visage qu'elle prendra d'ici quelques années. J'étais excité et soulagé à la fois: oui, les techniques 3D ont énormément de potentiel, et nous sommes loin d'avoir passé en revue toutes les possibilités que celles-ci offrent à l'industrie, à la science, à l'enseignement et au divertissement. Parmi ses nombreux services, la 3D sert avant tout l'image, pour le plaisir des yeux ou pour apporter un complément visuel. Ainsi, la télévision en trois dimensions fit parler d'elle à ICT 2008. Sans avoir recours à des lunettes chromatiques (un verre rouge et l'autre vert), 3D4YOU démontrait qu'il est désormais possible de visualiser sur tout type de télévision une image possédant un relief, fournissant une réelle impression de profondeur et d'immersion... dans un monde en trois dimensions. Cette technique est rendue possible grâce à l'apparition récente de caméras 3D, ou caméras "Z" qui permettent de filmer une scène tout en sauvegardant la profondeur des objets qui la composent. Cette technique de visualisation en relief permet aussi de regarder un objet à la télévision sous différent angles, alors que l'image reste fixe. Selon la position de l'observateur par rapport à l'écran, l'objet sera vu différemment. C'est ce que proposait Holografika.
Je pourrais m'arrêter là, mais la 3D ne sert pas qu'au plaisir des yeux, elle est aussi fonctionnelle ou accessoire dans d'autres techniques. Par exemple, un stand démontrait un programme de réalité augmentée, où un arbre 3D était intégré dans le décor, lorsque l'on contemplait celui-ci depuis un écran de télévision. Souhaitant montrer que la réalité peut également être augmentée par le son, les concepteurs de ce projet louaient verbalement la beauté de l'arbre ou le noyaient d'insultes, ce qui avait pour effet de modifier son apparence. Et ces projets de recherche français, quels projets! Tant le Laboratoire d'InfoRmatique en Image et Systèmes d'information (LIRIS) que le Cluster Imaginove possèdent des projets en imagerie et techniques 3D motivants et au potentiel démonstratif ô combien puissant! Au milieu de ceux-ci, deux projets ont tout particulièrement retenu mon attention, puisque leur application touche directement le domaine des jeux vidéo. GENAC 2 se penche sur la génération procédurale de contenus pour les jeux vidéo: rochers, montagnes, arbres, lacs, terrains, tous sont générés par les algorithmes intelligents développés au sein de ce projet. GeoMod permet quant à lui de modéliser avec précision des objets de la vie réelle, pour les transformer en meshes 3D intégrables dans des applications. Ces objets de la vie de tous les jours sont scannés à l'aide de lasers et reconstitués à l'aide de milliards de facettes.
Je n'ai pas la prétention de décrire tous les stands technologiques découverts lors du salon ICT 2008, et j'en passe probablement beaucoup. Cependant, j'aime à insister sur la valeur ajoutée des technologies 3D. Même dans l'enseignement, ces techniques commencent à s'intégrer. Spiral, la plateforme e-learning de l'Université Claude Bernard Lyon 1, démontrait même comment elle utilise un nunchuck Wii pour permettre aux étudiants de visualiser sous toutes les coutures différentes parties de l'anatomie humaine. Parties qui étaient, bien entendu, modélisées en 3D.
La jolie ville de Lyon a rempli son rôle en cette fin glaciale de novembre, me permettant de confirmer mon attrait pour les technologies 3D ainsi que leur potentiel. Lyon, capitale technologique, m'a fait découvrir de nombreux projets intéressants tout en me laissant approcher un peu plus mon rêve, qui remplit ce soir là mes songes, bien calé au fond d'un petit bouchon douillet et bondé.